Ce petit écureuil roux présent dans nos jardins et nos arbres au Housseau est une espèce protégée en France et en Europe. En voici quelques détails.
Avec sa queue en panache, sa silhouette gracieuse et son agilité, l’Écureuil roux attire la sympathie. Strictement forestier et arboricole, l’Écureuil roux est le plus gros des rongeurs de ce type de milieux. C’est le seul écureuil autochtone présent en France. Son pelage varie du roux, gris-brun, brun foncé au noir, mis à part le ventre qui est toujours blanc. En pelage d’hiver, ses oreilles portent un pinceau de poils bien visible et caractéristique. Malgré son statut “d’espèce protégée” depuis plus d’une trentaine d’années, ses densités demeurent faibles exceptées dans les habitats les plus favorables, dans les jardins à proximité des habitations comme c’est le cas au Housseau, et dans certains parcs urbains.
Sa morphologie
Sa morphologie, particulièrement adaptée aux milieux forestiers, en fait un animal associé strictement à ce type d’habitat, dont la disparition ou la fragmentation entraine la raréfaction de l’espèce. Son nom scientifique : Sciurus Vulgarus (« Linnaeus 1758 » pour être complet) ce qui signifie : Ecureuil Commun. Le nom Ecureuil est originaire du grec Skiouros (Sciurus en latin), ce qui signifie : celui qui s’assied à l’ombre de sa queue.
Il possède 22 dents dont 12 sur la partie supérieure de la mâchoire et 10 sur la partie inférieure.
L’écureuil possède 4 doigts sur les pattes antérieures et 5 doigts sur les pattes postérieures. Les pattes arrière sont plus longues que les pattes avant. Les doigts sont fortement écartés et pourvus de griffes non rétractiles qui permettent à l’écureuil de grimper aussi aisément dans les arbres. Les empreintes mesurent en moyenne 4 cm de long pour 2 cm de large pour les pattes antérieures et 5 cm de long pour 3 cm de large pour les postérieures. L’écureuil se déplace uniquement par des bonds et donc les traces sont généralement regroupées.
Une espèce protégée
- Liste rouge européenne de l’UICN (évaluation 2007)
- Liste rouge mondiale de l’UICN (évaluation 2008)
- Liste rouge des mammifères continentaux de France métropolitaine (2009)
L’arrêté du 23 avril 2007 fixant la liste des mammifères terrestres protégés sur l’ensemble du territoire et les modalités de leur protection précise dans son article 2 (consultable sur internet) :
Sont interdites sur les parties du territoire métropolitain où l’espèce est présente, ainsi que dans l’aire de déplacement naturel des noyaux de populations existants :
- la destruction, l’altération ou la dégradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux.
Ces interdictions s’appliquent aux éléments physiques ou biologiques réputés nécessaires à la reproduction ou au repos de l’espèce considérée, aussi longtemps qu’ils sont effectivement utilisés ou utilisables au cours des cycles successifs de reproduction ou de repos de cette espèce et pour autant que la destruction, l’altération ou la dégradation remette en cause le bon accomplissement de ces cycles biologiques.